Son fils, l’acteur Javier Bardem résident aux Etats-Unis a indiqué, dans un message posté sur les réseaux sociaux, que sa mère Pilar Bardem s’est éteinte, hier après un long combat contre la maladie.
Des sources médicales espagnoles ont révélé que l’actrice qui a gravé son nom sur la liste des luttes contre la ségrégation et les guerres n’était pas morte des suites de complications liées au Coronavirus.
Pilar Bardem né à Séville en 1939 était connue pour être une fervente défenseuse de la cause sahraouie et du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, et à l’indépendance.
La défunte s’est déplacée avec son fils Javier au camps des réfugiés sahraouis, où elle a rencontré l’ancien président feu Mohamed Abdelaziz. Elle a également accueilli la militante sahraouie Aminatou Haidar en Espagne.
S’agissant des motivations et du secret de l’intérêt qu’il porte à la question sahraoui, M Barden a indiqué que, grâce à sa mère, il avait connu le combat du peuple sahraoui en 1969 lorsqu’il a vu le jour.
Mme Barden n’a lésiné, de son vivant, sur aucun effort en participant à des campagnes de soutien au peuple sahraoui et à la collecte des aides humanitaires à son profit. Une voie qu’ont suivi ses enfants. Son fils Javier a produit dans ce sillage, un film documentaire sur la lutte du peuple Sahraoui intitulé » les enfants des nuages, la dernière colonie », qui n’a pas manqué de déranger les » Lobbies » du cinéma européen, notamment français tant il dévoilait les connivences de la France avec le royaume marocain dans l’indue exploitation des richesses du Sahara occidental occupé.
Il y a lieu de souligner que la regrettée a participé à une soixantaine de représentations théâtrales et cinématographiques et qu’elle a eu plusieurs prix en Espagne dont la médaille d’or du mérite des beaux-arts qui est la plus haute distinction dans le domaine des arts en Espagne.