Maghreb Facts/source: APS
ALGER- Les travaux du forum du dialogue national ont été clôturés, samedi à Alger, par la lecture d’une feuille de route adoptée par les partis politiques et les acteurs de la société civile prenant part à cette rencontre.
En effet, les participants au Forum du dialogue national se sont engagés à élaborer une feuille de route « bien définie » pour règlement de la crise politique que traverse le pays, sur la base d’une solution dans « le cadre de la Constitution et répondant aux exigences de la solution politique », tout en affirmant que « le dialogue souverain est la seule voie pour surmonter la crise ».
Parmi ces principes figurent les points suivants: « le peuple est souverain et source de tout pouvoir, conformément aux articles 7 et 8 de la Constitution, la Proclamation du 1er Novembre 1954 est la seule référence pour l’établissement de l’Etat algérien et l’unité nationale est une constante sacrée ».
Pour ce forum, « une élection libre et régulière est la seule voie pour accéder au Pouvoir », tout en « refusant toutes formes de despotisme et de pouvoir absolu ».
Dans le même cadre, le forum appelle au « respect des droits et des libertés tel que prévu par les lois de la République et les chartes internationales des droits de l’homme, ainsi que le respect du pluralisme politique et syndical, la liberté des actions associatives et la liberté des médias publics et privés ».
Selon le Forum, « l’Armée nationale populaire (ANP) est une institution constitutionnelle dont la mission permanente est la préservation de l’indépendance nationale et la défense de la souveraineté nationale, de l’unité et l’intégrité territoriale du pays ».
Il appelle également au « refus de toute ingérence étrangère dans les affaires internes du pays sous toutes ses formes ».
Parmi les mécanismes auxquels a appelé le forum, figure la nécessité de prendre « des mesures de rétablissement de confiance et de réunion des conditions du dialogue, tels que la valorisation du Hirak populaire, l’exclusion des symboles de l’ancien régime, l’ouverture du champ politique et médiatique et le respect des principes de la justice équitable et des droits et libertés individuelles et collectives ».
Abordant les mécanismes de dynamisation du dialogue national, le document du forum « a appelé à la constitution d’une instance de gestion de ce dialogue, composée de personnalités nationales consensuelles connues pour leur honnêteté, crédibilité et compétence scientifique », dont les membres sont choisis « dans un cadre consensuel entre les parties du dialogue avec l’exclusion des symboles de l’ancien régime politique corrompu ».
Les participants à ce forum, ont estimé que le dialogue « reste ouvert à toutes les parties politiques, économiques et sociales accompagnant le mouvement populaire ainsi que les jeunes et personnalités soutenant la révolte pacifique ».
Ces participants appellent en outre à la création « d’une instance nationale pour l’organisation et la supervision de l’élection présidentielle, et ce dans le cadre d’un accord politique adopté à travers un dialogue national souverain », ayant pour mission « la supervision de toutes les étapes du processus électoral ».
Pour rappel, les représentants des partis politiques, de la société civile, des syndicats et les personnalités nationales participant au Forum national du dialogue, avaient convenu, samedi, de la nécessaire « consécration de la volonté populaire par une élection présidentielle libre et régulière ».
Les représentants de la société civile et du mouvement associatif avaient, quant à eux, appelé à « associer les jeunes à la construction de l’Algérie de demain » et leur permettre de « soumettre leur vision pour sortir de la crise politique ».