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Corona : L’OMS suspend à nouveau ses essaies avec la Chloroquine

Par Ahmed Zakaria

 

Nouvelle volte-face de la part de l’OMS…  A peine un mois après sa dernière suspension de la Chloroquine, puis sa à nouveau, sa mise en route, à cause de l’étude publiée sur The Lancets, l’organisation mondiale pour la santé OMS, renonce à nouveau à poursuivre les essais concernant l’antipaludéen hydroxychloroquine.  

Cette décision selon le communiqué rendu le 17 juin, l’OMS a indiqué qu’elle s’est appuyée sur les résultats actuels des études Solidarity (un essai clinique international lancé par l’Organisation mondiale de la Santé et ses partenaires), Discovery et Recovery.

«Les preuves internes apportées par l’essai Solidarity/Discovery, les preuves externes apportées par l’essai Recovery et les preuves combinées apportées par ces deux essais largement aléatoires, mises ensemble, suggèrent que l’hydroxychloroquine – lorsqu’on la compare avec les traitements habituels des patients hospitalisés pour le Covid-19 – n’a pas pour résultat la réduction de la mortalité de ces patients», a souligné Ana Maria Henao Restrepo, docteur à l’OMS, lors d’une visioconférence de presse depuis Genève.

 «Sur la base de ces analyses et de l’étude des preuves produites […], après délibérations, il a été conclu que l’arme de l’hydroxychloroquine sera retirée de l’essai Solidarity.» a-t-elle souligné.

Selon les spécialistes, cette étude aurait concerné 400 hôpitaux de 35 pays différents, et intègre 3500 patients touchés par le coronavirus.

Le lundi 25 mai dernier, l’OMS indiquait vouloir prendre le temps d’analyser les données des patients de l’étude Solidarity traités à l’hydroxychloroquine. Elle avait ainsi, une première fois, demandé l’arrêt des traitements à l’hydroxychloroquine pendant cette période avant de se rétracter 10 jours plus tard.

les Africains continuent de leur côté, à tenir tête et outrepassent les décisions « contradictoires » de l’organisation,

 

Pour les pays comme l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, l’Afrique du Sud et une bonne partie des africains, la pandémie du Corona virus était une occasion pour réfléchir sérieusement, au principe de la sécurité et la souveraineté sanitaire.

 

Pour nombre de pays africains, Cette pandémie a été une occasion pour réfléchir sérieusement, au principe de la sécurité et la souveraineté sanitaire. Cette prise de conscience a été exacerbée par les jeunes africains et de la diaspora, qui n’ont pas cessé de dénoncer certaines pratiques abusifs, des laboratoires ayant transformé le continent en un cobaye. Cela d’autant plus, que les résultats du traitement local, à la Chloroquine, sont scellés par le taux de guérison, par rapport aux nombres de cas traités par la Chloroquine et qui n’est jamais descendu, en dessous des 80%.

Pour l’Algérie, il n’est pas question de renoncer à son protocole.  Selon les membres du conseil scientifique chargé du suivie de l’évolution de la pandémie, ce traitement se poursuivra. Depuis la mise en place de ce traitement, le mois de mars dernier, les résultats à ce jour, restent satisfaisants pour les patients traités. Aucuns des effets secondaires, ni une surmortalité, tel que c’est décrit par les études prospectives des laboratoires liés au Big Pharma, n’ont été constatés.

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