Par | Sarah Bouchaffa
Ce conflit a vu le jour à l’époque précoloniale, où les deux pays ont entretenu des relations fluctuantes, oscillant entre alliances et conflits.
Il est à noter aussi que pendant la période du colonialisme français en 1830, de nombreux Algériens ont migré vers le Maroc, emportant avec eux leurs traditions et leurs pratiques culturelles. Cette migration a contribué à la diffusion de la culture algérienne au Maroc, mais a également conduit à des conflits de revendications culturelles post-indépendance.
L’indépendance de l’Algérie et la fin du protectorat pour le par les accord d’Aix les Bains au milieu du XXe siècle, n’a fait qu’intensifier ces tensions. En 1963, la guerre des Sables, un conflit frontalier bref mais violent, a cristallisé une méfiance mutuelle qui perdure encore aujourd’hui. La bataille pour la reconnaissance culturelle est ainsi devenue un prolongement des tensions politiques.
Cependant, au-delà des enjeux politiques et territoriaux, la dimension culturelle du conflit est particulièrement saillante. L’Algérie revendique fermement ses droits sur un riche patrimoine culturel, souvent approprié par le Maroc qui a mobilisé plus de 500 associations pour la peine, ce qui alimente les tensions entre les deux pays.
A titre d’exemple, des éléments culturels tels que la musique, l’art culinaire comme le couscous et les habits traditionnels comme le burnous et le Caftan, sont les symboles de cette bataille culturelle.
L’Algérie dénonce régulièrement le Maroc d’appropriation culturelle, cherchant à revendiquer l’origine de ces éléments auprès des institutions internationales, s’appuyant plus particulièrement celle de l’UNESCO, institution dirigée par Audrey Azulay la fille du puissant banquier français et conseiller du roi Mohamed VI, André Azulay, reflétant ainsi une atmosphère dépourvue de toute objectivité et de neutralité, ce qui ajoute une dimension politique à cette bataille culturelle.
Récemment, à peine nommée à la tête du ministère français de la Culture Rachida Dati, déjà mise en examen pour trafic d’influence et corruption passive, s’est impliquée sans vergogne dans le débat et donne un coup de pouce au Maroc, son pays d’origine et où elle procèdent des bien et des affaires. Sans citer toutefois, l’Algérie la ministre française dit prête à soutenir son pays d’origine.
Maroc Israël ou l’usurpation de l’identité meurtrière
Il est aussi important de souligner que dans son obsessionnelle et compulsive quête de reconnaissance, le Maroc n’a pas hésité à user de stratagème et de propagande pour s’emparer du patrimoine algérien, usant des mêmes pratiques que le régime sioniste dans sa politique d’appropriation du patrimoine culturel palestinien et moyen-oriental. En exemple emblématique nous avons celui du Raï, un genre musical né en Algérie mais influencé par des courants musicaux divers et variés.
La cuisine est également un champ de bataille culturelle important entre l’Algérie et le Maroc. Le couscous, plat emblématique du Maghreb, est souvent au cœur des disputes. L’Algérie revendique l’authenticité ses recettes traditionnelles, soulignant leur enracinement historique et leur importance culturelle, prouvé par des recherches archéologiques et anthropologiques . Les plats algériens ne sont pas seulement des mets délicieux mais aussi des symboles d’identité nationale.
Il est alors facile à dire que le conflit algéro-marocain est un entrecroisement complexe de rivalités politiques, territoriales et culturelles. L’Algérie, pays riche de son patrimoine historique et culturel, se bat pour préserver et faire reconnaître ses contributions uniques sur la scène internationale. Face à cela, le Maroc a souvent tenté de s’approprier des éléments du patrimoine algérien, attisant les tensions entre les deux pays. Ces actions, bien que regrettables, ne font que souligner l’importance de l’authenticité et de la reconnaissance des véritables origines culturelles. ce qui est d’autant plus déplorable, et que le Maroc exerce ses manœuvres dans des contextes historiques sensibles. durant la décennies noire où l’Algérie était occupée par une guerre contre le terrorisme le royaume chérifiens na pas hésité à siphonner certains des symboles culturels de son voisin. sa compulsive obsession l’a encore poussé a récidiver ses derniers temps où les Algériens déploient tous leurs efforts sur le génocide que subit les Palestiniens.