ALGER- Le projet de loi de finances complémentaire (PLFC) pour l’exercice 2020 prévoit un prix référentiel du baril de pétrole de 30 USD contre 50 USD dans la loi de finances initiale, a indiqué, mercredi à Alger, le ministre conseiller à la communication, porte-parole officiel de la Présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd lors d’une conférence de presse au siège de la Présidence.
A une question sur les répercussions de la réduction du budget de fonctionnement à 50% dans la LFC 2020, M. Belaïd a fait état d’« une profonde étude qui a pris en compte toutes les considérations à court et moyen termes ».
« Une telle décision ne saurait être prise sans en étudier tous les aspects et les conséquences dans les différents domaines, et sans peser le pour et le contre », a-t-il souligné.
A ce propos, M. Belaïd a assuré que la réduction des dépenses de fonctionnement à 50% était « une décision étudiée et non aléatoire, notamment au regard de la situation que traverse le pays ».S’agissant du financement des décisions qui auront un impact dans le cadre de la LFC 2020, M. Belaïd a précisé que ce financement sera possible à travers « une réorganisation des dépenses ».
« Toutes les précautions ont été prises pour la mise en œuvre de toutes les décisions annoncées », a-t-il soutenu.Le ministre conseiller à la communication, porte-parole officiel de la Présidence de la République a fait observer, à ce propos, que la réduction des dépenses de fonctionnement « est une mesure qui vise essentiellement l’ajustement des dépenses de manière à financer toutes les opérations annoncées ».
Il a évoqué, dans ce sens « une réorganisation interne (des dépenses) avec maintien des salaires et pensions ainsi que tous les acquis sociaux et grands projets dans les secteurs stratégiques ».
Le PLFC 2020, approuvé dimanche dernier par le Conseil des ministres, comprend plusieurs décisions, dont l’exonération de l’impôt sur le revenu global (IRG) pour les salaires inférieurs ou équivalents à 30.000 DA et l’augmentation du salaire national minimum garanti (SNMG) à 20.000 DA.
Recourir à l’endettement auprès du FMI, c’est hypothéquer sa souveraineté nationale. « Comment pourrais-je faire enttendre la voix de l’Algérie pour la cause des palestiniens ou du Sahara le pays est endetté?
L’Algérie exclu catégoriquement de contracter des prêts auprès du Fonds monétaire international (FMI) et des organismes financiers internationaux au cas ou les prix du pétrole continuent à chuter, a affirmé le président algérien Abdelmadjid Tebboune: « L’endettement porte atteinte à la souveraineté nationale », a estimé Tebboune lors d’une rencontre avec des médias algériens.
En 2018, la dette publique extérieure du pays était très faible (moins de 2% du PIB), mais selon le Premier ministre Abdelaziz Djerad, la dette publique intérieure a augmenté de 26% du PIB en 2017 à 45% du PIB en 2019.
Tebboune a souligné que des pays « amis »— sans les mentionner — avaient proposé d’accorder des « prêts » mais qu’il avait décliné pour le moment. Il a également assuré que le pays n’aurait pas recours à la planche à billets car cela conduirait, in fine, à l’explosion du taux d’inflation, selon lui.
Cette Crise a selon les indicateurs, permis à permis à la machine de production de se mettre en marche, notamment le secteur de l’agriculture qui a dépassé pour la première fois, les 25 milliards de dollars.
L’autre atout qui ne manquera pas de prendre le devant de la scène est la réorganisation secteur informel. Tebboune a précisé à ce propos, que l’argent qui circule hors du système financier traditionnel, représentait «entre 6.000 milliards de dinars (42,57 mds EUR) et 10.000 milliards de dinars (près de 71 mds EUR)», assurant que les propriétaires de fonds auraient «toutes les garanties et les facilitations (…) pour contribuer à l’économie nationale».
Beaucoup de spécialistes habitués de plateaux de télé parient sur un effondrement de l’économie Algérienne. ils s’appuient pour la plupart, sur des conclusions émanant des institutions financières internationales, qui justement ne ménagent aucun effort pour pousser les pays émergeant qui traversent une zone de turbulence pour se jeter dans leurs bras.
le FMi a émit des prévisions alarmantes sur la situation économique en Algérie estimant que l’Algérie devrait connaître une récession en 2020 (-5,2%) ainsi qu’un déficit budgétaire parmi les plus élevés de la région en raison de la chute des cours du pétrole et du nouveau corona virus