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Bouteflika maintient le cap de la Conférence national inclusive

Révision constitutionnel, référendum et transition

Dans une nouvelle lettre lue à la télévision publique algérienne, message à l’occasion de la célébration de la fête de la Victoire qui coïncide avec le 19 mars,  le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, est revenu sur la Conférence nationale inclusive, prévue prochainement, qui « émettra des décisions cruciales à même d’opérer le bond qualitatif » comme réclamé par le peuple, avec la participation de toutes les franges du peuple algérien.

Pour le chef de l’Etat, « notre pays s’apprête à changer son régime de gouvernance et à renouveler ses systèmes politique, économique et social à la faveur de la Conférence nationale inclusive.» Cette dernière aura la tâche d’émettre un changement constitutionnel « global et profond »  qui sera soumis à référendum pour approbation par le peuple suivi de l’élection d’un nouveau président.

Le président de la République a précisé que la CNI « aura la mission de délibérer, en toute liberté, de l’avenir socio-économique du pays ». D’où, selon toujours le chef de l’Etat, «  l’impératif d’un consensus national sur les objectifs et les solutions », en particulier au plan économique pour atteindre « une croissance économique forte et concurrentielle » et la poursuite de « la justice et la solidarité » sociales.

Une voie qui sortira l’Algérie de la «  dépendance aux hydrocarbures et aux fluctuations des cours du pétrole sur les marchés internationaux », a souligné le chef de l’Etat, quii rappelle le contexte international « en pleine effervescence » et de « crises multiformes ».

Saluant au passage de l’armée et son « professionnalisme », Bouteflika estime que la sécurité et la stabilité du pays est aussi l’affaire  du peuple qu’il exhorte à être à « la hauteur de ses aspirations » et à « prêter main forte à son armée pour préserver l’Algérie contre les dangers extérieurs »

Le président Bouteflika s’engage,  par ailleurs, à concrétiser cet objectif avant la fin de son parcours présidentiel et dans le cadre d’une « transition harmonieuse ».

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