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Beyrouth : fusillade à entre partisans de Hariri et hizbollah et Amal

Par Ahmed Zakaria

Des affrontements entre les partisans du Premier ministre sortant Saad al Hariri et le Hezbollah et Amal ont évolué en fusillade à Beyrouth lundi soir, a rapporté l’agence de presse officielle NNA. Les multiplications des manifestations nocturnes pour bloquer les pont en été que les prémices de cette fusillade.

Les affrontements pour  la deuxième nuit consécutive de violences liées à la crise politique dans le pays, menacent de transformer les manifestations pacifiques en une voie sanglante. Une vidéo diffusée par la télévision libanaise LBCI a montré des tirs nourris dans le voisinage du pont Cola à Beyrouth. La source de la fusillade n’était pas connue immédiatement et il n’y avait aucune victime rapportée.

L’enlisement du mouvement populaire au Liban pousse la situation vers le pourrissement et l’ingérence étrangère qui devient de plus en plus pesante sur les difficiles négociations avec les menaces de l’hyperactif ancien ambassadeur à Beyrouth Jeffrey Feldmann a  déclaré  devant le Congrèsce qui s’apparente à un chantage diplomatique.

En gros, selon Feldmann, les libanais avaient deux choix: adhérer à la politique de Washington ou s’effondrer. La politique de Washington implique également de tenir tête au Hezbollah (dans son allocution, Feltman a répété 49 fois le discours du Hezbollah), d’affaiblir ses alliés lors d’éventuelles élections et de former un gouvernement technocratique.

Feltman démontrera de manière remarquable l’impact du « petit Liban » sur les intérêts américains. Le plus évident de ces intérêts, est l’affaiblissement coûte que coûte, de  l’Iran «et son rôle régional pernicieux» par le biais du Hezbollah, qui dispose de capacités humaines et logistiques pour menacer sérieusement Israël. Il jouit également de l’alliance avec le parti chrétien du président Aoun et d’une partie de la population sunnite, depuis la victoire avec l’armée libanaise, contre les hordes de Daech qui ont infiltré le pays à travers les frontières Est avec la Syrie.

Car la stratégie d’attiser les guerres civiles dans la région et après l’échec du projet de destruction de l’Etat en Syrie, a profité à Téhéran qui a vu son influence s’étendre de l’Irak jusqu’en méditerranée, menaçant l’Etat Hébreu même à ses frontières. Cela explique-t-il le durcissement subite de mouvements populaires Au Liban, en Irak Et en Iran ?

La Maison Blanche n’a pas à fouiner sous le pavé pour trouver des libanais serviles qui accompliront cette tâche. Jusqu’où iront donc Hariri et Djâadja dans leur jeu avec le feu?

Le président Aoun, qui a promis de réaliser les revendications du Hirak, a déjà perdu patience avec les manœuvres de Hariri. Il a déclaré à ses alliés qu’il « n’attendrait pas longtemps, qu’il était prêt à diriger un gouvernement sans le consentement ou même la participation de Hariri.  Il a à ce propos affirmé   » qu’il donnerait à ce dernier une dernière chance de parvenir à une solution acceptable dans un bref délai ».

 » le nouveau gouvernement a de grandes tâches qui ne tolèrent aucun type de compromis qui existait auparavant et qu’il doit franchir des étapes importantes dans les premiers jours, y compris de nouvelles nominations pour responsabiliser tous ceux qui contribuent à pousser le pays vers l’abîme politique, sécuritaire, économique et financier ». a-t-il conclu.

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