Par: Hiba Zinaï
Noureddine Bedoui devra remettre sa démission d’ici au plus tard, après demain, jeudi 12 septembre, ont confié des sources crédibles.
Son départ, ont estimé ces mêmes sources, «permettra le bon déroulement des prochaines élections et mettra fin aux pressions exercées par les forces de la contre révolution qui utilisent la revendication légitime de son départ, portée par le peuple algérien, comme carte de pression politicienne»
«Le Premier ministre, Noureddine Bedoui démissionnera prochainement pour faciliter l’organisation d’élections avant la fin de l’année et sortir le pays de l’impasse politique», ont affirmé, d’autres sources à l’agence Reuters, ce mardi.
Visé par la contestation populaire, Bedoui a toujours été considéré comme un des hommes de Bouteflika. Il est l’un des principaux concepteurs et exécutants des fraudes électorales pour le 4e mandat du président déchu. Ainsi, la collecte des six millions de signatures qu’il aurait frauduleusement collectées au profit du clan Said Bouteflika étaient la goutte qui a fait déborder le vase.
Des indiscrétions ont indiqué que le sort de Bedoui était scellé depuis des mois. Le coup fatal lui a été porté lors de la rencontre entre Bensalah, le chef de l’Etat et Karim Benyounes le coordonnateur de l’Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM), au sujet des modalités de formation et d’installation de l’autorité indépendante chargée des élections.
D’ailleurs interrogé sur la question, à l’issu de cette rencontre, si Bensalah a répondu favorablement aux exigences de la rue, relatives au départ du gouvernement Bedoui, Karim Younes s’est contenté d’un «Oui» furtif chargé d’affirmation. Il avait auparavant personnellement, insisté sur son départ.