Par Nasma Adli
L’ex-ministre de la Solidarité, ex-patron du parti PFLN et ex-sénateur, Djamel Ould Abbas a été placé ce dimanche 07 juillet sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près la Cour suprême. La cour a ordonné son transfert à la prison d’El-Harrach où sont emprisonnés la plupart des membres du ce que l’on appelle communément, «le Clan».
Djamel Ould Abbes a comparu devant un juge instructeur près la Cour Suprême à Alger. La justice lui reproche plusieurs griefs qui datent de l’époque de son exercice en tant que ministre de la Solidarité et de la Famille.
Par ailleurs et à peine 24h plus tard, L’ex-sénateur Saïd Barkat, emprunte, lui également, les marches du palais de la cours suprême. Il doit répondre auprès du juge d’instruction sur des affaires similaires à celle reprochées à Djamel Ould Abbas. Il s’agit notamment, de «dilapidation de deniers publics, conclusion d’un marché en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur et faux en écritures publiques»
Le parquet général près la Cour suprême avait engagé les procédures de poursuite judiciaire à l’encontre de Saïd Barbat et Djamel Ould Abbas, après leur renoncement à leurs immunités parlementaire, selon les formes et dispositions prévues dans le code de procédure pénale pour des faits punis par la loi.
Le dossier de cette affaire avait été transmis au juge enquêteur désigné à cet effet pour prendre les mesures adéquates. A ce titre, les observateurs estiment que L’ex sénateur n’a aucune chance d’échapper à l’incarcération et rejoindre les ex membres de l’exécutif à la prison de l’El-Harrach.
Par ailleurs, selon certaines sources judiciaires, plusieurs têtes ayants occupé des postes importants durant le règne de Bouteflika, ou de son Frères, seront bientôt rattrapées par leurs passés. Cela en attendant l’ouverture d’autres dossiers brûlants datant de périodes antérieures à l’ère Bouteflika, qui seront déterrés très bientôt.