Les pressions politique et populaires contre Pedro Sanchez, dont celles de excércées par sa propre vice présidente Mme Yolanda Diaz, semblent avoir porté leurs fruits. Visiblement le gouvernement espagnol ne pourra plus alller plus loin dans son deal avec le Makhzen. Il vient de contrecarrer les prétentions du régime marocain de prendre le contrôle de l’espace aérien sur le Sahara Occidental
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Paris | Ilyess Marcisc
En effet, en réponse à une question parlementaire, rapportée par les médias mercredi dernier, le gouvernement espagnol a souligné que les pourparlers avec le Maroc « se limitent à la gestion de l’espace aérien et à la coordination entre les deux parties afin de parvenir à une plus grande sécurité dans les communications et la coopération technique ».
Ce refus anéanti les véléités des forces Royales d’exécuter le survol ou des frappes aériennes sans informer au préalable l’espagne: Le Maroc signale tous les vols militaires qu’il effectue dans l’espace aérien du Sahara, car « les autorités marocaines ont dûment informé le ministère des Affaires étrangères de l’Union européenne, ont tenu à mettre en lumière, les autorités espagnoles.
Selon le gouvernement espagnol, les négociations « correspondent au point 7 de la déclaration commune publiée en avril dernier entre les gouvernements des deux pays », relative à la feuille de route pour de nouvelles relations entre l’Espagne et le Maroc, puisque ce point stipulait « le début des pourparlers ». sur la gestion de l’espace aérien du Sahara.
Pendant des décennies, l’espace aérien du Sahara Occidental a été exploité à partir des îles Canaries, comme l’a établi l’Organisation de l’aviation civile internationale des Nations Unies. (OACI)
Selon (OACI), tout avion commercial ou militaire traversant cette zone doit se présenter au centre de contrôle du trafic aérien situé à l’aéroport de Jandu, où opèrent également l’aviation militaire espagnole.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albaris, a précédemment confirmé que Madrid ne céderait pas à Rabat la gestion de l’espace aérien au-dessus du Sahara, et que les pourparlers entre les deux pays se limitent à la gestion de l’espace aérien et à la coordination bilatérale pour parvenir à une plus grande sécurité dans les communications.
À cet égard, Angel Victor Torres, président des îles Canaries, a confirmé hier, jeudi 31 mars 2023, que les gouvernements espagnol et marocain ne parlent en aucun cas de renoncer à l’espace aérien du Sahara Occidental que gère l’Espagne depuis l’archipel.
Torres a confirmé dans un communiqué de presse que ce qui est en cours de discussion entre les deux pays est d’améliorer la gestion de l’espace aérien, et que le ministre des Affaires étrangères Albaris lui a assuré qu’il n’y avait pas de transfert de gestion de l’espace aérien.
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