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Trump appuie sur la gâchette et tue le chef de la garde de la révolution iranienne, quelles conséquences?

Par Ahmed Zakaria

Après une longue période d’escalade et de blocus extrême contre l’Iran, Trump a fini par appuyer sur la gâchette en tirant au cœur de poudrière de la Mésopotamie. La plus part des américains qui à coup sûr ne connaissent la cible, ne comprendront certainement pas la gravité de cet assassinat qui sonne comme une déclaration de guerre pouvant éclater à tout moment. Une énième guerre que tout le monde cherchait à éviter, à l’exception des pétromonarchies du Golf et d’Israël.

Sous son ordre, les Etats-Unis ont assassiné le chef militaire le plus aimé de l’Iran, le général Qassem Soleimani, l’architecte de la victoire contre Daech en Irak un des chefs militaire ayant grandement contribué à la défaite des groupes terroristes en Syrie. Six autres personnes auraient également été tuées, dont le commandant de la milice irakienne Abu Mahdi al-Muhandis. les Etats Unis l’accuse d’être à l’origine de la mort de plusieurs américains dans la région et commanditaire des attaques contre les intérêts US.

Le chef de la diplomatie iranienne a qualifié cet acte « d’aventurisme et a promis des représailles douloureuse et plusieurs capitale ont mis en garde contre l’embrasement générale de la région déjà secouée par les ravages des guerres d’usures depuis plus de 29 ans.  » les représailles seront plus brutales » a averti le chef suprême Ali Khaminei.

«Ce serait l’équivalent de l’assassinat par l’Iran d’un chef de l’Etat-major américain. Soleimani, chef des forces d’Elite iranienne et stratège des guerres régionales, d’un Iran carrément encerclé par des zones de conflits armés et de bases militaires américaines et de ses alliés, était le deuxième homme du régime pratiquement. 

Qasem Soleimani est en effet, le chef de la Force d’élite iranienne Quds, qui mène des opérations en dehors de l’Iran en Irak et en Syrie. Il a été reconnu pour avoir aidé à inverser la tendance dans les deux pays contre Al-Qaïda et l’Etat islamique. en plus de ses fonctions militaires il est considéré comme vice chef de la diplomatie. dans la région.

Les menaces de représailles iraniennes seront très probablement à échelle régionale.  D’abord en Irak où deux jours plutôt l’ambassade US la plus grande au monde a été prise d’assaut par les irakiens en colère contre les mouvements militaire américains dans le pays.

Même si le pentagone a dû certainement étudié tous les scénarios possibles les conséquences de cet assassinat entraîneront inévitablement, toute la région du Moyen-Orient.

Et en tuant également le chef de la Hachd Châabi, une armée populaire  chiite, proche de l’Iran, les États-Unis ont créé plus d’ennemis en Irak. La maison Blanche s’est d’ailleurs pressée de demandé à ses ressortissants de quitter immédiatement l’Irak.

Puis il y a la Syrie le Liban et le Yemèn. Les alliés de Téhéran contrôlent le terrain et peuvent embraser les raffineries du pétrole en Arabie Saoudite où encore s’attaquer au centrales électriques et les centrales de désalement  d’eau pour dévitaliser l’économie des l’Émirats Arabes.  il s’agira également d’entraîner Israël dans une guerre dans laquelle les rapports de forces ont complètement changé par rapport à 2006. 

Le Hizbollah l’ennemi juré de Tel-Aviv dispose d’un arsenal militaire  impressionnant capable d’atteindre n’importe quel point sur les territoires occupés. S’ajoute à cela une expérience opérationnelle aux combats, grâce à la guerre contre la conglomération des groupes terroristes venus des quatre coins du monde, combattre en Syrie.

Est-ce une déclaration de guerre de la part de Donald Trump ? Lui qui en 2012 déclarait « empêchez Obama de mener une guerre contre l’Iran» Le Pentagone a-t-il revu ses calculs, suite au renforcement de l’alliance militaire en l’Iran, la Russie et la Chine, consacré il y a moins d’une semaine, par les importants exercices Navales dans le Golf Persique ?

Une frappe de représailles proportionnée entraînerait nécessairement une attaque contre des cibles militaires américaines ou contre les cibles militaires d’alliés américains. Si cela se produit, soit l’empire se retire, soit nous envisageons une guerre totale d’une ampleur potentiellement illimitée.

Les bases militaires des Etats-Unis et ses alliés autour de l’Iran

Une guerre à grande échelle contre l’Iran qui a montré qu’il n’est ni l’Irak ni la Libye,  serait beaucoup plus meurtrière, coûteuse et déstabilisatrice  pour les Etats unis.

L’amiral britannique Lord West a déclaré l’année dernière au Daily Star Online «que gagner une telle guerre nécessiterait nécessite un contrôle du sol. Pas moins d’un million de soldats, soit presque le nombre total de militaires américains en service actif dans le monde entier doivent être déployé» pour mettre en échec Téhéran a-t-il indiqué en ajoutant que Même si une guerre directe avec l’Iran n’entraînait pas une confrontation avec la Chine, la Russie et les autres alliés, elle serait encore pire que le Vietnam et l’Irak réunis en termes de mort, de destruction, de dépenses et de déstabilisation régionale.

 

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