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Trois candidats aux présidentielles en Tunisie : Kaïs Saïed imperturbable face à l’ingérence des ONG et des lobbies internationaux

La Tunisie, à l’instar de l’Algérie, se prépare à tenir des élections présidentielles, mais elle est également la cible d’une campagne de dénigrement sans précédent. Récemment, l’autorité électorale a annoncé la liste définitive des candidats validés, qui comprend trois prétendants, dont le président sortant Kaïs Saïed mais chaque geste et fait est tout de suite transformé en un drame autoritaire. Malgé un contexte où les ingérences étrangères se multiplient, Kaïs Saïed incarne une volonté de souveraineté nationale, déterminé à préserver l’intégrité des élections tunisiennes. »

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Par | Heeba Nawel


Tunis | L’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) a communiqué une liste de candidats « définitive et non susceptible de recours ». Parmi eux, Kaïs Saïed, de 66 ans, qui brigue un second mandat, aux côtés de Zouhair Maghzaoui, 59 ans, ancien député de la gauche panarabe, et Ayachi Zammel, 43 ans, industriel et chef d’un parti libéral. Zammel, après avoir gagné au Tribunal administratif, pourrait cependant être rattrapé par une nouvelle affaire judiciaire qui menace de compromettre sa candidature, selon le journal Tunisie numérique.

Le mercredi 7 août 2024, la Commission électorale a entamé l’examen des 17 dossiers de candidature à l’élection présidentielle déposés auprès d’elle et a envoyé aux candidats potentiels à l’élection présidentielle des avis concernant les parrainages. Les candidats initialement acceptés avait à partir du11 août, le droit à introduire des recours.

Pour se porter candidat, les postulants doivent obtenir 10 recommandations de membres de la Chambre des représentants du peuple, ou le même nombre de membres du Conseil des régions et des régions, ou 40 recommandations de chefs de conseils locaux, régionaux ou municipaux, ou 10 000 recommandations dans 10 circonscriptions électorales, avec un minimum de 500 électeurs dans chaque circonscription.

L’arrestation d’Ayachi Zammel, interpellé ce lundi pour des soupçons de faux parrainages dans son dossier de candidature, a ajouté de l’eau au moulin des ONG internationales, telles qu’Human Rights Watch, qui dénoncent « une dérive autoritaire et une manipulation de la justice ». Selon la porte-parole du Tribunal de première instance de la Manouba, le ministère public n’a pas encore pris de décision, laissant Zammel officiellement candidat à la présidentielle du 6 octobre prochain malgré son arrestation.

La semaine dernière, le Tribunal administratif a décidé de réadmettre trois postulants : Abdellatif Mekki, ancien dirigeant du mouvement Ennahda, Mondher Zenaïdi, ancien ministre sous le régime de Ben Ali, et Imed Daïmi, conseiller de l’ex-président controversé Moncef Marzouki, également proche d’Ennahda.

Très populaire pour son intransigeance face aux institutions financières internationales et aux pressions de l’Union européenne concernant le dossier des migrants, ainsi que pour sa lutte contre la corruption dans les milieux gangrénés par la mafia politico-financière ayant sévi durant le règne d’Ennahda, conserve de bonnes chances de briguer un second mandat, malgré les difficultés économiques engendrées par la décennie qui a suivi « la révolution du jasmin ».

Bien qu’il bénéficie d’un large soutien populaire en interne, Saïed subit depuis l’annonce des élections une avalanche de critiques sans précédent, orchestrées par des médias locaux et étrangers. Ces critiques, souvent véhémentes, émanent de politologues de plateau qui scrutent chaque geste de sa politique, dépeignant l’image d’un « dictateur populiste ennemi de la liberté ».

Samedi dernier, 26 ONG tunisiennes et internationales se sont mobilisées autour d’une pétition appelant l’ISIE à respecter les décisions du Tribunal administratif, soulignant que celles-ci étaient « exécutoires et ne pouvaient être contestées ».

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