Par | Ahmed Zakaria
Cette dernière a tenté de le recruter pour rédiger un article critiquant la raffinerie Dangote, la plus grande du continent, en mettant en avant son impact environnemental prétendument élevé. Hundeyin a dénoncé cette manœuvre comme une tentative de manipulation visant à contrôler les « voix africaines« .
َAlors que beaucoup parient sur la raffinerie, d’une capacité de 650 000 barils/J, pour mettre fin à l’importation de carburant à un coût élevé, selon la Plateforme spécialisée de l’énergie (basée à Washington), le Nigeria a fait face à une des plus grande compagne de désinformation notamment des comptes de réseaux sociaux Libyennes proches du Maréchal autoproclamé Khalifa Haftar et ses sponsors Émiratis.
Devakumar Edwin, vice-président des affaires pétrolières et gazières chez Dangote Industries, a déclaré : « l semble que l’objectif des compagnies pétrolières internationales soit de garantir que le Nigeria reste un pays qui exporte du brut et importe des dérivés pétroliers raffinés. dans leur pays… et ils inondent le Nigeria de produits raffinés coûteux, et ce faisant, « ils nous rendent dépendants des produits importés ».
En refusant de participer à ce projet, il a mis en lumière les enjeux cruciaux auxquels l’Afrique est confrontée : la nécessité de défendre ses intérêts face à des influences extérieures qui cherchent à freiner le développement en utilisant le prétexte écologique pour maintenir leur suprématie sur les ressources du continent.
La Chambre africaine de l’énergie (CEA) a rapidement apporté son soutien à Hundeyin, condamnant les tactiques de Dialogue Earth. Loin d’être un simple débat sur l’écologie, cette situation révèle une tendance alarmante : de nombreuses ONG, souvent soutenues par des groupes d’intérêts, utilisent des arguments environnementaux pour saper les efforts des pays africains vers leur indépendance énergétique. Les actions de Dialogue Earth soulignent un double discours, où des préoccupations légitimes pour l’environnement sont parfois instrumentalisées pour servir des agendas étrangers. Cela pose la question de la véritable intention de certaines ONG et de leur impact sur le développement durable en Afrique.
Ce phénomène ne se limite pas au Nigéria. À l’échelle mondiale, de nombreux cas révèlent une réalité troublante : des ONG ont tenté de soudoyer des journalistes et des influenceurs pour saper des projets locaux en Afrique et en Amérique Latine. Des pays comme le Sénégal et la Mauritanie lorsque des ONG se sont attaquées au projets d’extraction qui permettra à ces deux pays de rentrer dans le club mondial des pays producteurs de pétrole.
Le Brésil, le Venezuela, le Pérou et la Bolivie sont également devenus des terrains de jeu pour ces ONG, dont certaines sont financées par des groupes d’intérêts transnationaux. Leur objectif ? Freiner le développement local afin de permettre à ces puissances étrangères d’accéder plus facilement aux précieuses ressources naturelles. Cette manipulation soulève des questions inquiétantes sur l’intégrité des voix qui façonnent notre monde et dont les capacités de nuisances sont de plus en plus destructrice dans la course vers les terres rares.
La détermination de David Hundeyin constitue un appel à la vigilance: « L’Afrique doit s’assurer que ses voix restent authentiques et non manipulées, afin de tracer un chemin vers un avenir où ses ressources profitent réellement à ses peuples ». a commenté un confrères nigérian, Ces exemples internationaux illustrent que, partout dans le monde, des acteurs locaux luttent contre des tentatives de manipulation qui compromettent leur développement. Les véritables besoins et aspirations des populations doivent être entendus et respectés, sans ingérence extérieure.