Par | Abderrahman Ben Nadjem
Palestine | Ces opérations militaires, les plus brutales depuis 2002, intervienne après un long siège économique et humanitaire sur ses localités. l’armée israélienne a selon les autorité sanitaires palestiniennes, délibérément l’accès des ambulances aux blessés. Des hélicoptères, des drones et des véhicules militaires, renforcés par des bulldozers, ont été déployés pour mener cette offensive d’une brutalité inouïes.
À Jenine, deux Palestiniens ont perdu la vie, tandis qu’à Tulkarem, quatre ont été tués dans le bombardement d’une voiture. Un camp de réfugiés près de Tubas a également été le théâtre de violences, entraînant la mort de quatre autres personnes.
Si les corps de plusieurs victimes ont été conduits à l’hôpital, « deux autres Palestiniens, des frères âgés de 13 et 17 ans, ont été tués dans une maison du camp d’al-Faraa et (les secours) n’ont pu récupérer leurs corps. Empêcher les ambulances d’accéder aux morts et aux blessés lors de ses raids, est une autre méthode de l’armée de l’occupation pour amplifier le drame des palestiniens.
Selon la chaîne libanaise Al Mayadeen, des affrontements ont éclaté entre l’armée sioniste et les brigades Al-Qassam et Al–Qods, les ailes armées du Hamas et du Djihad Islamique. L’armée israélienne, déterminer à étouffer toute forme de résistance à sa politique génocidaires appliquée sous le regard passif de la communauté internationale, a lancé ce qu’elle appelle une « opération antiterroriste », ciblant les camps de réfugiés avec une brutalité inédite et transformant les commerces des palestiniens à des mini centres d’interrogatoires et de présélection à l’emprisonnement par mi les civiles.
Les autorités palestinienne ainsi que le Jihad islamique, a dénoncé cette « vaste agression sur les villes et les camps du nord de la Cisjordanie occupée« , estimant qu’Israël « cherche à transférer le poids du conflit à la Cisjordanie occupée » en vue d’une « annexion » afin d’enterrer la solution d’une solution de deux Etats largement soutenue par l’assemblée générale des Nation-Unis.
Israël Katz, le ministre des affaires étrangères qui ne cesse d’appeler ouvertement à vider cette partie de la Cisjordanie des ses habitants ou les annexer aux territoires occupés en 48, a accusé Téhéran de vouloir établir un « un deuxième front après Gaza » , affirmant que l’Iran armait clandestinement via la Jordanie.
Ces accusations, déjà démenties par Amman, témoignent d’une escalade soigneusement orchestrée par le gouvernement de Natanyahu et mes membres de son gouvernement.
Croyant avoir affaibli la résistance à Gaza après près d’une année de massacres et de destruction et en usant de toutes sortes de subterfuge pour capoter les négociations au Caire et à Doha, Netanyahu semble être résolu à ouvrir un nouveau front. L’objectif du gouvernement de l’extrême droite est de perpétuer sa tuerie à défaut d’une victoire stratégique ou d’une guerre totale dans la région qui impliquerait ses Alliés Américain et de l’Otan, afin d’ annexer d’autres territoires à l’offrir en offrande aux colons.
Les incursions sanglantes dans des zones palestiniennes en Cisjordanie, sont devenues quasi quotidiennes ces derniers mois. L’armée y a intensifié ses raids, particulièrement dans le nord de la Cisjordanie annexés près la guerre de 1967. Le décompte macabre des victimes, ne cesse de grimper, illustrant une tragédie humaine dont l’horreur s’intensifie de jour en jour.
Selon les témoignages rapportés par les organisations humanitaires et les médias locaux, plus de 30 opérations militaires ont été menées par l’armée de l’occupation en Cisjordanie, causant la mort de plusieurs dizaines de palestiniens. En plus du nombres de morts plus d’une dizaine de milliers de palestiniens ont été arrêtés.
Les descentes de colons encadrés par les forces armées, se sont également multipliées à un rythme qui inquiète les organisations internationales et humanitaires. À l’instar de Gaza, les quartiers et les camps de réfugiés sont soumis à un blocus économique et humanitaire et sont privée d’eau potable depuis des semaines.