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Libye: l’envoyé de l’ONU condamne les frappes aériennes contre des civils dans l’ouest du pays

Par Hiba Nawel

TRIPOLI- L’envoyé spécial de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, a condamné la poursuite des frappes aériennes contre des civils dans l’ouest de la Libye, alors que le conflit entre l’armée basée dans l’est et le gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU se poursuit.

« Nous avons proclamé haut et fort que les attaques aveugles contre les civils constituent non seulement une grave violation du droit international humanitaire et des droits de l’Homme, mais aggravent également davantage le conflit et incitent à de futurs actes de vengeance, qui menacent l’unité sociale en Libye », a déclaré Ghassan Salamé dimanche dans un communiqué.

« Les principes de distinction, de proportionnalité et de précaution doivent en tout temps être pleinement respectés », a-t-il ajouté.

Au moins 284 civils ont été tués et 363 autres blessés en Libye en 2019, sans compter les victimes des récentes frappes aériennes dans la capitale Tripoli et la ville de Zaouïa, à quelque 45 km à l’ouest de Tripoli, selon la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

« Les frappes aériennes ont été la principale cause de victimes civiles,avec 182 morts et 212 blessés, suivies des combats au sol, des engins explosifs improvisés, des enlèvements et des homicides », a déclaré la MANUL.

L’armée basée dans l’est mène une campagne militaire depuis avril pour reprendre la capitale Tripoli au gouvernement rival soutenu par l’ONU.

Les condamnations des institutions de l’ONU et celle des pays dont certains sont complice de ces crimes, se multiplient contre les bombardements acharnés dont certains nocturnes ne laissant aucune chance au civiles de trouver un abri. Le gâteau de la Libye après l’assassinat de Kaddafi, attise de plus en plus la convoitise des sponsors de cette guerre entre libyens dont les seules victimes sont des civils. Hôpitaux, usines, et même des camps de réfugiés n’ont pas pu échapper à la loi de la jungle post-moderne.

Sources/ APS

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