Situé à environ 100 km au large du sud de la capitale Dakar, Sangomar est le premier projet pétrolier offshore du Sénégal, avec une production attendue d’environ 100 000 barils par jour. Quelques jours après le début de la production, le président Bassirou Diomaye Faye s’est rendu la plateforme pétrolière.
Fasciné par le travail abattu sur site, le Chef de l’Etat a salué « l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal ».
Par ailleurs, Bassirou Diomaye Faye a réitéré son engagement et celui de son gouvernement pour une gestion transparente et équitable des ressources naturelles, au bénéfice du peuple Sénégalais.
La société australienne d’exploration et de production pétrolière Woodside Energy, a annoncé avoir commencé à extraire du pétrole du champ de Sangomar, situé en eaux profondes à 100 km au sud de Dakar.
« Woodside a procédé à la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, menant à bien la livraison du premier projet pétrolier offshore du pays », a indiqué la compagnie dans un communiqué.
Cette annonce fait entrer le Sénégal dans le cercle des pays producteurs d’hydrocarbures. Woodside opère avec la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen).
La Phase 1 du développement du champ Sangomar comprend une installation autonome de production, de stockage et de déchargement en mer (FPSO), située en eaux profondes.
«La part de l’Etat du Sénégal dans le profit pétrolier peut aller de 15 à 40%, selon la capacité de production»
Selon les médias locaux , le Sénégal a signé un Contrat de recherche et de partage de production (Crpp) avec les opérateurs du champ pétrolier de Sangomar, Woodside Energy . Dans la joint-venture de Sangomar, le Sénégal est représenté par la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) qui est le bras technique de l’État avec 18% des parts et 82% pour Woodside.
La production est divisée en deux parties. Une part pour les coûts pétroliers (Cost Oil) et une autre pour le profit pétrolier (Profil Oil). Dans la copropriété de Sangomar, la clé de répartition est de 75% pour les coûts pétroliers et 85% pour le profit pétrolier. Au niveau le plus élevé, les 75% des recettes peuvent être utilisées pour recouvrer les coûts, y compris les dépenses de fonctionnement, les dépenses en capital de la phase d’exécution, les dépenses en capital antérieures à la décision finale d’investissement (Fid) et les rodvances payées au Gouvernement du Sé-négal. Les 25% des revenus restants sont partagés entre le contractant- Woodside (82%) et Petrosen (18%)- et la part de l’État du Sénégal (la parafiscalité, la fiscalité des sous-traitants, etc.). La fiscalité est constituée de l’Impôt sur le revenu des entreprises (Woodside et Petrosen) qui est de 33% et un impôt sur le revenu de succursale de 10% est applique au revenu après impôt sur le revena. De plus, il existe des prélèvements et des paiements mineurs
Cependant, le Sénégal peut avoir mieux en fonction de la capacité de production de champ sur les 29% du profit pétrolier (Profil Oil). Pour une capacité de production de 0 à 50 000 barils, la part du contractant (Woodside et Petrosen) est de 88% et 15% pour l’État du Sénégal.
Pour une production le 50 000 à 100 000 barils, la part du contractant est de 80% et 20% pour l’État. Pour une capacité de production de 100 000 à 150 000 barils, la part du contractant est de 75% et 25% pour l’État du Sénégal. Si la capacité de production est de 180 000 à 200 000 barils, la part du contractant est de 70% et 30% pour l’État. Et si la production dépasse 200 000 barils par jour, la part du contractant est de 60% et 40% pour l’État du Sénégal. Donc, la part de l’État du Sénégal dans le profit pétrolier peut aller de 15 à 40%, selon la capacité de production du champ. a explique l’ob