Son élection en tant que chef de Hamas n’est pas seulement un changement de leadership; Yihya Sinwar est perçu comme l’architecte des attaque du 7 octobre, qui a déclenché une guerre sans précédent qui a pu changé profondément les règles de l’affrontement et provoqué une panique inédite au sein de l’armée les institutions israélienne et surtout replacé la question palestinienne, au centre des préoccupations dans le monde
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Par | Abderrahmen BenNajem
La mouvement de résistance palestinienne, Hamas, a annoncé ce mardi l’élection à l’unanimité, de Yihya Sinwar à la tête du bureau politique dans la bande de Gaza.
Dans un communiqué diffusé dans la soirée, le porte-parole de Hamas a précisé que Yahya Sinwar succède à Ismail Haniyeh, récemment assassiné à Téhéran lors d’une frappe israélienne. La dernière apparition publique d’Haniyeh remonte à la semaine dernière, lors de la cérémonie d’investiture du président iranien, Masoud Bezhkian.
Le guide suprême iranien a qualifié l’assassinat d’Haniyeh de déclaration de guerre », promettant de sévère représailles qui tiennent depuis, le monde en haleine par rainte d’embrasement général.
Yihya Sinwar est considéré comme l’architecte des attaques du 7 octobre 2023, qui ont déclenché une guerre dévastatrice marquée par des massacres quotidiens et une destruction systématique. La réaction de l’Etat hébreux étaient d’une extrême. Ainsi le blocus et les massacres quotidiens ont fait jusqu’au dernier décompte macabre, plus de 40 000 victimes palestiniennes, principalement des femmes et des enfants. ces massacres ont suscité l’émoi et une solidarité planétaire avec le peuple palestinien et remis la question de la question palestinienne au centre des préoccupation mondiale.
Les stratégies militaires des factions de résistance, sous le commandement de Sinwar, qui vit caché dans la bande Gaza, ont profondément modifié les règles de l’affrontement provoquant un choc moral inédit au sein des institutions et de la société israélienne qui déserte le pays.
Sinwar, qui figure en tête de la liste des cibles à éliminer par l’occupation, témoigne de la détermination de Hamas à poursuivre la lutte sans céder aux pressions israéliennes, malgré le climat de violence et de destruction. Il est indéniable que la résistance palestinienne est résolue à engager des négociations selon ses propres objectifs, surtout face à l’ampleur des destructions et des pertes humaines qui ne laissent aucune place à des compromis ou des concessions.
Peu après sa nomination en tant que successeur du martyr Haniyeh, assassiné par Israël à Téhéran, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a exhorté Yihya Sinwar à « prendre une décision concernant un cessez-le-feu avec Israël », le qualifiant de « principal décideur en matière d’accord de cessation des hostilités » dans la région. En revanche, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yisrael Katz, a appelé à son « « « élimination rapide ». Blinken a également incité l’Iran et Israël à éviter toute escalade dans un contexte où Téhéran et ses alliés se préparent à des représailles.
Le président israélien, Yitzhak Herzog, fidèle à la doctrine sio* niste fondée sur le déni et l’abstraction, a attribué à Sinwar la responsabilité de l’attaque du 7 octobre et des répercussions qui en ont découlé, ajoutant que Sinwar cherchait à verser le sang des innocents et à exacerber les tensions régionales. Ces déclarations interviennent peu après l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution appelant à un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, alors qu’Israël continue ses frappes contre les réfugiés palestiniens.
