Cette opération est perçue comme l’une des plus significatives réussies durant cette période, en particulier en raison des campagnes médiatiques internationales incitatrices dirigées contre l’Algérie et des mouvements militaires observés dans certains pays voisins tels que la Libye, le Mali et le Niger. L’Algérie a affronté de multiples tentatives de déstabilisation, ayant recours à des stratégies de guerre hybride. Le recours à la violence armée n’est qu’un aveu de la part de ses instigateurs de l’échec de leurs projets.
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Par | Abderrahmane Ben Nadjem
Alger | Le mercredi, le ministère de la Défense algérien a révélé avoir déjoué un plan terroriste d’une ampleur importante, orchestré par des « services de renseignement étrangers hostiles » en collaboration avec des éléments du groupe terroriste « MAK« . Selon les témoignages des suspects arrêtés, l’objectif inavoué était de perturber les élections présidentielles prévues pour 07 septembre prochain, un moment crucial pour la stabilité du pays.
Dans un communiqué percutant, agrémenté de photos et de vidéos, des suspects ainsi que d’armes et de munitions saisies, le ministère a révélé que ces matériels étaient en cours de trafic vers le pays via un navire étranger (dont la nationalité n’a pas été divulguée) qui a accosté au port de Béjaïa, en provenance du port de Marseille, en France. Les autorités de sécurité au port de Béjaïa ont interpellé un certain Moussa Zaïdi et sa femme le 4 août 2024, alors qu’ils transportaient « une quantité considérable d’armes à feu, de munitions, une somme d’argent en devises étrangères et d’autres objets compromettants« .
Il s’Agit de : (46) armes à feu de différents calibres ; Une quantité importante de cartouches, de balles et de projectiles de divers calibres ; (12) paires de jumelles ; (10) armes blanches ; Un ensemble de pièces et accessoires pour armes à feu ; Des équipements et matières premières pour la fabrication de munitions ; Un appareil de géolocalisation (GPS) ; Des ordinateurs et téléphones portables ;Divers autres objets.
Le ministère a précisé que « ces saisies dangereuses étaient soigneusement dissimulées dans le véhicule de Moussa, avec l’intention malveillante de les introduire illicitement sur le territoire national ». Le communiqué a également révélé qu’après le début des enquêtes, Moussa avait avoué son implication et son appartenance au groupe terroriste « MAK« . Les liens étroits de mouvement, au mouvement sioniste en France et au Canada et à son instrument dans la région, notamment, le régime marocain, sont notoires depuis des années.
Le « MAK » (Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie) est un groupe séparatiste que l’Algérie a inscrit sur sa liste des organisations terroristes en 2021. Selon les déclarations de l’accusé, « la quantité d’armes saisies avait été achetée et un plan de leur contrebande vers l’Algérie avait été élaboré par ce réseau terroriste actif sur le sol français ».
Moussa a également révélé que « le plan consistait à transporter ces armes et à les distribuer à certains éléments de cellules dormantes affiliées à ce groupe, dans le but de les utiliser lors d’opérations terroristes potentielles ». Il a admis l’existence d’un « projet prémédité en complicité avec des services de renseignement étrangers hostiles à l’Algérie, visant à semer le chaos et à déstabiliser l’ordre public, afin de compromettre le bon déroulement des élections présidentielles à venir ».
Exploitant ces aveux, les forces de sécurité ont réussi à appréhender 19 autres membres de ce réseau terroriste et à saisir une quantité supplémentaire d’armes dans un atelier non autorisé de réparation d’armes situé en périphérie de Béjaïa.
Le ministère a annoncé que tous les suspects, au nombre de 21, ont été transférés aux autorités judiciaires compétentes pour débuter les procédures d’enquête et de jugement. Plus tôt, le procureur adjoint près le tribunal de Sidi Amhamed à Alger, Sid Ali Bourouina, a déclaré lors d’une conférence de presse que les 21 accusés avaient été présentés et placés sous écrou pour « participation à des actes terroristes », tandis que 12 autres suspects demeurent en fuite.
Il a précisé qu’une affaire criminelle relative à la saisie d’armes et de munitions au port de Béjaïa, en provenance de l’extérieur, était en cours d’examen. Le procureur a confirmé que les armes saisies comprenaient 11 pièces d’armement de calibre 16 mm, sept pistolets automatiques de divers types, et trois pièces d’armement de calibre 12 mm, portant le total des armes saisies à 21.
Il a ajouté que les munitions saisies s’élevaient à 2000 cartouches vivantes de différents calibres, ainsi que des projectiles et des accessoires liés aux armes, des vêtements ressemblant à des uniformes militaires, des armes blanches et des chargeurs.
Bourouina a également souligné que les enquêtes préliminaires avaient révélé que cette importante cargaison d’armes et de munitions, introduite illégalement dans le pays, avait été acquise auprès d’un trafiquant opérant à l’étranger en coordination avec un groupe terroriste actif à l’échelle internationale.
L’Algérie Face aux Ombres: Une Puissance Montante sous Menace de Déstabilisation !
Cette opération est considérée comme l’une des plus significatives réussies au cours de cette période, surtout en raison des campagnes médiatiques internationales incitatrices contre l’Algérie et des mouvements militaires dans certains pays voisins tels que la Libye, le Mali et le Niger.
Les analystes politiques n’excluent pas que cette tentative déjouée par les forces de sécurité et l’armée nationale ne soit qu’une partie d’un plan plus vaste visant à déstabiliser l’Algérie, un pays clé en Afrique du Nord, dont l’influence croissante dérange de nombreuses parties régionales et internationales aux intérêts divergents. En effet, depuis plus de deux ans, il n’y a pas eu un seul mois sans que les forces armées ou les services de sécurité algériens annoncent la neutralisation de membres de groupes terroristes transnationaux ou l’arrestation de réseaux de soutien dormants. cela sans compter les opérations de Bashing anti Algérie sur les réseaux sociaux ainsi que les attaques cybernétiques, toutes tombées à l’eau grâce à la vigilance des services Algériens et l’unité des Algérien lorsqu’il s’agit d’un menace venant de l’extérieure.
Dans ce contexte, l’Algérie avance à grands pas pour s’imposer comme une puissance économique et militaire régionale, ayant son mot à dire dans la région. Toutefois, elle fait face à de multiples tentatives de déstabilisation, recourant à des techniques de guerre asymétriques. Le recours à la violence armée témoigne de l’échec de ces plans, prouvant que l’Algérie, forte de sa résilience, demeure déterminée à préserver sa souveraineté et sa sécurité.
