Par: Nesma Adil
Le ministère algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sommé toutes les universités algérienne d’annuler immédiatement tous les stages universitaires de courte durée programmés au Maroc et en Tunisie. exigeant de tous les établissements des rapports détaillés sur les résultats des stages effectués en 2017 et 2018 dans ces deux pays. d’autres enquêtes, menées actuellement, vont donner une idée sur le mode opératoire de l’ancien régime pour fabriquer ses élites.
Dans une note adressée aux présidents des conférences régionales des universités, le directeur de la coopération et des échanges inter-universitaires au ministère algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Arezki Saïdani, a annoncé sa décision d’annuler tous les stages de courte durée et de mobilité programmés pour le Maroc et la Tunisie.
«J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir annuler avec effet immédiat tous les stages de courte durée et de mobilité programmés pour la Tunisie et le Maroc», affirme le responsable, exigeant la transmission «dans un délai n’excédant pas une semaine, de tous les rapports de stage des années 2017 et 2018».
Les universités sont tenues d’établir des rapports détaillés su le bilan relatif aux l’impacts et aux effets induits par ces stages, notamment en matière de développement de projets multilatéraux, de publications conjointes dans des revues internationales et d’élargissement des connaissances à de nouveaux sujets.Selon des sources algériennes proches du dossier la décision du ministère est justifiée par le nombres effarants de bénéficiaires, et future élite du système, qui se rendaient en Tunisie et au Maroc uniquement pour faire du tourisme. Le Maroc et la Tunisie ne sont vraisemblablement pas les seules destination des touristes-stagiaires. D’autres destinations notamment vers Europe sont actuellement sous le collimateurs du département de l’enseignement supérieur.
Les enquêteurs se sont penchés depuis quelques mois sur le fléau de faux diplômes universitaires attribués aux futures serviteur du régime. Nous y reviendrons avec plus de détails