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La peste et le choléra!

Par Ahmed KACI

L’arrestation de l’homme d’affaire et patron du groupe Cevital Issaad Rebrab est l’occasion inespérée pour les promoteurs du contre-projet raciste et anti-kabyle, au projet ethnique raciste du MAK séparatiste, pour mettre en exécution leur feuille de route qui est, entre autres, d’en finir avec le mouvement populaire. Un mouvement qui met en cause trop d’intérêts et menace, en se radicalisant, la domination étrangère sur l’Algérie.

Ce plan, dont il n’est nul besoin de réitérer le machiavélisme, est exécuté par des sales mains expertes, mais comme toujours il est porté dans l’opinion par tous les idiots utiles de la place. Sur les réseaux sociaux devenus par la force de des choses l’agora des temps modernes, on ne compte plus les sorties des Naïma Salhi, Benkoula, Boulekailat, Oussama Wahid et une nuée de soldats conditionnés et de trolls en service commandé pour « casser » du kabyle sous l’épithète infamante de « zouaves ».

Un projet porté, à partir de la Perfide Albion, par le défunt Mohamed El Wali qui, selon son ami Ahmed Chouchane, était l’otage de forces obscures. Après sa mort, ses héritiers, une meute de haineux scrupules et sans horizon politique, se dispute son héritage peu glorieux et se lance dans une surenchère chaque jour plus abject à qui débusquerait le « zouave » qui se cache derrière chacun.

Si le but immédiat de ce projet est d’empêcher toute possibilité d’unité du peuple dans sa quête de libération et d’émancipation, son dessein stratégique s’inscrit dans le cadre caractéristique des guerres hybrides ou par procuration de 4ème génération dont les catalyseurs sont les questions religieuses et ethniques. Son mode opératoire : « Diviser pour régner », une vieille recette, mais pas vieillie est l’une des cartes maîtresse pour venir à bout d’une nation qui aspire à vivre libre et qui refuse la vassalisation ; semer la discorde et opposer les éléments d’un tout dans une lutte qui ne peut profiter qu’aux forces de la contre-révolution et leurs soutiens extérieurs impérialistes et ses outils que sont le sionisme et les réactions arabes. Ultime objectif : produire des Etats défaillants (Failed State)  comme en Libye, au Yémen, en Somalie, etc.

Faire face à ce projet funeste devient en ces temps d’incertitudes une tâche capitale pour le mouvement populaire. On ne peut pas dénoncer l’hystérique Naïma Salhi, et continuer, en même temps, de trouver que le projet raciste de Ferhat M’henni et ses dérivés fédéralistes et régionalistes participent de la démocratie. On ne choisit pas entre la peste et le choléra !

C’en est plus qu’une exigence patriotique, c’est un acte révolutionnaire.

A.K.

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