Par: Rachid Ghezali
La défense antiaérienne syrienne a repoussé un raid israélien sur la ville de Masyaf, dans la province de Hama, a annoncé l’agence d’information syrienne Sana. L’armée israélienne n’a pas encore commenté ces informations.
Depuis le début du conflit planétaire en Syrie qui mènent une guerre sans merci contre le terrorisme qui sème la mort sous différentes bannières notamment sous influence turque turcs au Nord, l’aviation israélienne a mène régulièrement des raids contre le territoire syrien, notamment, la banlieue Damas.
L’armée de l’occupation israélienne ne communique que rarement les tenants et les aboutissants de ses agressions répétitives. Néanmoins, le seul argument avancé par l’Etat Hébreu est celui de « combattre la présence iranienne » dans la région. La partie syrienne explique ses agressions par la volonté d’Israel de remonter le moral en berne des terroristes et à « détourner l’attention des succès de l’armée arabe syrienne ».
D’ailleurs, dans la nuit du 5 au 6 février dernier, lors d’une attaque de chasseurs F-16 d’Israël contre les banlieues de Damas, un Airbus A320 transportant 172 passagers a failli se retrouver sous des tirs, selon la Défense russe. Ce n’est que grâce au contrôle aérien que l’avion est parvenu à atterrir, redirigé vers la base aérienne russe de Hmeimim.
Par ailleurs, l’aviation israélienne n’a presque jamais violé le ciel syrien, vu l’efficacité de ses systèmes de défense anti aérien, qui ont mainte fois, montré leurs preuves. Damas a pu repousser plusieurs attaques, sans avoir à recourir encore au redoutable système S300.
En général les agressions aériennes israéliennes passent par le viol du ciel vulnérable du Liban, plus précisément en survolant la ville de Tripoli, située au nord du pays du cèdre.
Plusieurs rapports de renseignements étrangers confirment, qu’en plus du ciel libanais, l’aviation israélienne utilise également, l’espace aérien turc, pour exécuter ses raids contre la Syrie; ou encore à partir de la région Tanaf, sous contrôle des forces américaines et de l’Otan.