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Forum Davos : l’Algérie appelle à une transition énergétique conforme aux normes de justice et d’équité vis-à-vis des pays émergents.

Riyadh (Arabie Saoudite) : Le Forum économique mondial (Davos) a débuté, dimanche à Riyadh , avec la participation de l’Algérie, représentée par le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf. Une opportunité pour ce dernier, de mettre en exergue les efforts de l’Algérie pour la stabilité de l’économie mondiale grâce à son apport dans la sécurité énergétique dans son environnement régional et à l’échèle mondial, fustigeant les arguments de certains lobbies qui entravent les investissements dans les industries gazières mondiales qui s’impose comme l’élément incontournable pour le mixe énergétique garantissant un passage propre et moins couteux pour les énergies de demain en tant que pour protéger leurs intérêts au détriment des pays émergeants

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Par | A. Zakaria


Les débats dans le cadre de cet événement, qui enregistre une participation de haut niveau de plusieurs pays, organisations internationales et régionales, portent sur trois principales thématiques : la coopération internationale, la croissance et l’énergie.

l’Algérie est représentée par son ministre des Affaires étrangères qui a participé, dimanche soir, à une séance de débat sur les « dynamiques géopolitiques et la transition énergétique », où il a en revue le rôle et la contribution de l’Algérie à la promotion et au renforcement de la sécurité énergétique dans son environnement régional et à l’échelle mondiale.

Rappelant les résultats historique issus du Sommet d’Alger des pays exportateurs de gaz (GECF), tenu en mars dernier, le ministre algérien lors des débats portant sur le thème « les dynamiques géopolitiques et la transition énergétique », a affirmé que son pays œuvre « s’ériger en partenaire fiable dans sa région, où elle dispose d’un large réseau de partenaires ». Il a par la même occasion réaffirmé la conviction partagée par l’Algérie et l’ensemble de ses partenaire que tous partagent la conviction que le gaz demeure le principal axe d’une transition énergétique équitable ».

Sans écorcher le langage de la diplomatie, Attaf a fustigé les arguments de certains lobbies qui entravent les investissements dans les industries gazières mondiales pour défendre leurs intérêts aux détriment des pays émergeants. Il a ce titre, souligné l’importance du gaz qui s’impose comme l’élément incontournable pour le mixe énergétique garantissant un passage propre et moins couteux pour les énergies de demain, soulignant la nécessité pour le processus de transition énergétique, de se conformer aux normes de justice et d’équité en premier lieu, notamment vis-à-vis des pays émergents.

A ce propos, il a rappelé les transformations que connait le secteur énergétique en Afrique, notamment avec l’émergence de nouveaux acteurs qui pèseront sur le le marché mondial au vue de l’importance des découvertes pétrolières et gazières majeures, enregistrées récemment au Niger, au Sénégal et en Mauritanie. Cette nouvelle donne économique (découvertes) se veut un moyen « pour contribuer, de manière directe ou indirecte, à la lutte contre le terrorisme, le crime international et l’émigration clandestine au Sahel » , a-t-il conclu.

Parlant de l’évolution de l’environnement mondial au cours des deux dernières années et demie, Attaf a déclaré que le conflit a affecté le marché de l’énergie, ce qui nécessite une intervention plus efficace de la part de l’ONU et de son Conseil de sécurité.

« Nous avons bien sûr le conflit en Ukraine qui affecte notre région. Nous avons la guerre menée contre les palestiniens qui a également un impact sur notre région, ainsi que la région du Sahel. Et nous ressentons également l’impact de la détérioration de la situation dans cette région sur la zone euro-méditerranéenne, a-t-il rappelé.

Cette session a également connu l’intervention remarquable du président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, qui a insisté sur les priorités urgentes qui se posent actuellement, notamment le cessez-le-feu à Gaza, l’acheminement des aides humanitaires et le rejet du déplacement forcé des Palestiniens hors de leur terre et de leur pays.

Ce qui se passe à Gaza « dépasse de loin ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale en termes de tueries et de destructions », a affirmé le Président Mahmoud Abbas, mettant en garde la Communauté internationale contre le risque d’assister à la plus grande catastrophe dans l’histoire du peuple palestinien si les forces d’occupation sionistes venaient à attaquer Rafah.

Le président palestinien a conclu son intervention en appelant tous les pays du monde à reconnaître l’Etat palestinien et à lui permettre de devenir membre à part entière de l’ONU.

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