Le Royaume du Maroc et trois autres pays dont les îles Caïmans, feront l’objet d’une « surveillance accrue » alors qu’elles sont confrontées à la pression d’un organisme de surveillance mondial pour remédier aux lacunes de leurs efforts de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
En effet, le Groupe d’action financière, une organisation(GAFI) ou FATF en anglais, définit les normes de la loi anti-blanchiment, a ajouté jeudi le Burkina Faso, les îles Caïman, le Maroc et le Sénégal à sa liste de juridictions soumises à un contrôle accru, rejoignant 15 autres pays.
Ce groupe évalue les lois contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme de 205 pays dans le monde à travers le monde. Les Recommandations du GAFI se sont imposées comme les normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux (LBC) et de financement du terrorisme (LFT).
Les lacunes reprochées aux pays mis en cause, incluent notamment, « la rétentions d’informations complètes sur les propriétaires et bénéficiaires effectifs des opérations financières ainsi que et l’augmentation des opérations des cellules de renseignement financier de ces pays, selon le GAFI.
Figurer sur la liste signifie que les pays mis en cause, doivent sérieusement collaborer avec l’organisation intergouvernementale, sur les programmes visant à combler les lacunes identifiées dans leurs régimes de lutte contre le financement du terrorisme. Ils sont également soumis des délais établis et soumis à des contrôles supplémentaires réguliers, a averti M. Marcus Pleyer, président de la GAFI.