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Comment l’Algérie veut-elle redynamiser le mouvement des Pays non-alignés?

L’annonce a été dimanche, par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a annoncé que l’Algérie abritera l’é une réunion restreinte du Mouvement des non alignés (MNA).

MF

Par | Ahmed Zakaria


Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue ougandais, M. Yoweri Museveni, qui effectue une visite d’Etat en Algérie, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé que l’Algérie abritera l’été prochain une réunion restreinte du MNA.

A propos des relations bilatérales algéro-ougandaises, M. Tebboune a souligné que les entretiens qu’il a eus avec son homologue Museveni ont permis de passer en revue « plusieurs questions et dossiers d’intérêt commun, notamment la coordination des positions pour soutenir les causes justes dans les fora internationaux, à leur tête les causes palestinienne et sahraouie ».

Dans le volet économique, le président de la République a indiqué que « 150 hommes d’affaires algériens se rendront prochainement à la capitale ougandaise Kampala pour examiner les opportunités de partenariat avec leurs homologues ougandais ».

Comment mettre fin au monopole de la force?


Concerant la Réunion restreinte du MNA qu’abritera Alger cet été succèdera au Sommet du Groupe de contact du MNA sur la relance post-Covid-19. Elle sera un autre occasion pour l’Algérie de renforcer le conssensus autour de la nécessité de donner plus de marge de m’anoeuvre aux pays africains et émergeants, sur la carte du nouveau monde qui se dessine.

A l’occasion da la célébration du 60e anniverssaire du mouvement, le chef du gouvernement algérien Aïmene Benabderrahmane a affirmé depuis Belgrade où il représentait le chef de l’Etat, que son pays était prêt à abriter le prochain sommet des pays non alignés : « Nous nous emploierons lors de ce sommet à replacer le mouvement dans son cours historique et naturel au service du développement équitable et de la paix dans le monde, d’autant que l’Algérie est connue pour son rôle dans la défense des causes de libération », a-t-il assuré.

il a à ce titre souligné l’importance pour les Non-alignés de « retourner aux principes consacrées dans la charte de l’organisation, à la lumière du changement de l’ordre économique mondial et des inégalités de développement auxquelles nous assistons aujourd’hui en termes d’exploitation « scandaleuse des richesses des peuples vulnérables par les pays riches »

Pour rappel, le mouvement mondial des pays non alignés, dont le siège est à Lusaka en Zambie, a été crée en plein guerre froide en 1961. Il compte plus de 120 pays dont 17 pays observateur. Il regroupe les 2/3 des membres de l’Onu et la moitié de la population mondiale.

Riche d’un historique très marquant par des leaders politiques ayant pu faire de ce mouvement un véritable balancier de la scène internainternationale déchirée par la guerre froide. on compte parmis ces personnages : Les pionniers du non-alignement étaient Nehru d’Inde, Tito de Yougoslavie, Nasser d’Egypte et Sukarno d’Indonésie. Plus tard, des personalité comme le président Houari Boumediène, et Adira Ghadi (l(Inde) ont pumarqué leur époque à travers le MNA et contribué à ce que l’idée prenne tellement d’ampleur et de popularité que plus de la moitié du monde a adopté ce concept en l’espace de trois décennies.

La diplomatie algérienne, à sa tête le président Tebboune n’a manqué aucune occasion pour rappeler à la necessité de remmttre ce mouvement à sa juste place sur l’echequier mondial, afin de mettre fin au monopole de la puissance, modérer les tensions et participer activement à la quête de solutions pacifiques et diplomatiques des conflits. L’opération militaire russe en Ukrain qui n’est que le fait d’un affrontement entre la Russie et l’Occident sous commandement de Washington– était une raison de plus pour l’Algérie appuyée par de nombreux pays africains, d’affrimer leurs neutralité en refusant de ceder aux pressions des belligérants qui tentent à coup de menace de sanctions, de forcer le soutien à leur côté.

Ainsi, les préssions spectaculaires excercées par les occidentaux sur les pays membre de l’Onu, lors d’une séance visant à infliger de nouvelles sanctions contre la Russie, ont été soldées par un non, voté par une majorité tiède où les membre du MNA constituait l’essentiel des votants non facorables au sanctions.

Le Premier ministre Aïmene Benaberrahmane qui représentait le chef de l’Etat Algérien lors du dernier sommet des non alignés à Bakou en début du ce mois de mars, a réitéré l’appel de l’Algérie à la nécessité de « replacer le mouvement dans son cours historique et naturel au service du développement équitable et de la paix à l’avènement d’un nouveau monde, d’autant que l’Algérie est connue pour son rôle dans la défense des causes justes et e la primauté de la légalité internationale.

L’Algérie qui s’apprète à integrer le Brics, oeuvre donc, à redynamiser le MNA – qui ne s’est réuni que deux fois en 13 ans- afin d’instaurer plus de pragmatisme aux futures positions de ce mouvement. les éfforts conscenti dans ce sens au sein d’autres organisations telles l’Union Africaine, la ligue Arabe ou encore, le Forum des Pays Exportateurs de Gaz, traduisent explicitement cette volonté.

En effet, Cet engagement est le reflet des pricipes tracés lors du sommet tenu à Alger en 1973, qui constituait en soi une révolution: un appel au « changement de l’ordre économique mondial par un développement équilibré et à la consacration du droit des peuples à la technologie et au développement équitable ». proclamait sa déclaration finale.

Le non alignement pour l’Algérie tel qu’apparaît dans plusieurs discours du président algérien, ne signifiepas toutefois , une mise à l’écart, mais une approche de nature à influencer les relations internationales de en se positionnant à la fois, en tant que perspective de politique étrangère pour chaque Etat membre et en tant que mouvement international qui demeur un facteur critique dans les relations du nouveau monde qui se profile.

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